Biga*Ranx : « J’adore venir à La Réunion, j’adore le public réunionnais »
SAKIFO. Biga*Ranx, de son vrai nom Gabriel Piotrowski, est un artiste qui s’est fait connaître sur la scène du reggae francophone. Présent en 2022 sur la scène du Sakifo, il revient pour les 20 ans du festival avec plein de belles surprises pour le public.
Rédigé par Clicanoo
Comment est né Biga*Ranx ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans la musique ? Vos parents sont artistes, est-ce que ça a joué sur ce choix de carrière ?
"La passion, c’est ça qui m’a donné envie de me lancer la musique. Un amour inconditionnel pour la musique et le milieu du sound système. Après, j’ai fait des morceaux et puis avec le temps ça a marché et me voilà où je suis actuellement. Aujourd’hui, je fais encore des morceaux comme à l’époque, ça ne bouge pas. Le fait que mes parents soient artistes, ça m’a appris la modestie de l’art qui est plus importante que l’aspect pécuniaire. Ce sont des gens très modestes qui font ce qu’ils aiment.
Pourquoi le reggae comme style de musique ? Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce style ?
C’est inexplicable, c’est un peu pareil que d’expliquer pourquoi on aime les haricots et pourquoi on n’aime pas les courgettes. Moi, le reggae ça m’a tout de suite plu. Après, ce qui me plaît, c’est la musique en général.
Quelles sont vos sources d’inspiration ? Quelles sont les artistes que vous prenez comme exemples ?
Des artistes, des chansons, tout peut m’inspirer, le monde extérieur, … C’est difficile comme question, mais généralement des artistes. Au niveau des artistes, ceux qui m’ont inspiré ce sont principalement ceux qui font du reggae, comme Yellowman.
"Je fais des morceaux, je ne me prends pas trop la tête."
Si vous deviez qualifier votre musique, quel adjectif utiliseriez-vous ?
Je dirai du dub. Un style un peu planant, avec beaucoup d’effets et très digital. Même si je n’aime pas ce mot digital. C’est du dub fait avec les moyens d’aujourd’hui, un peu psychédélique.
Votre dernier album remonte à 2022, est-ce que vous avez quelque chose en préparation actuellement ?
En fait, je prépare plein de morceaux. Je pense que je finirai par sortir un album ou pas, mais pour l’instant, je fais des morceaux, je ne me prends pas trop la tête.
Parlons un peu du festival, vous étiez présents en 2022 au Sakifo et cette année vous participez aux 20 ans. Comment s’est passée votre expérience il y a deux ans avec le public réunionnais ? Qu’est-ce que ça vous fait de venir pour cette vingtième édition ?
C’était trop bien, vraiment bien, moi j’adore venir à La Réunion, j’adore le public réunionnais. C’était une super expérience. J’en ai profité je me suis promené partout dans le festival, il y avait plein de trucs intéressants et une ambiance vraiment sympa. Cette année-là, j’ai pu découvrir des artistes locaux, mais j’ai peur d’écorcher leurs noms. C’était une pure expérience. C’est un honneur d’être à nouveau invité. En plus, je suis venu, il y a quelque temps pour un clip. J’adore La Réunion, je suis amoureux du spot. Donc revenir pour les 20 ans du plus gros festival qu’il y a sur l’île, c’est un honneur, je le prépare à fond. Je ne vais pas venir en mode bizarre en ayant rien fait.
A quoi devons-nous nous attendre pour ce prochain concert au Sakifo ? Et vous qu’attendez-vous de ce festival ?
Je vais venir avec un vrai show bien préparé, enfin je viens toujours avec un show préparé, mais là je vais faire un truc spécial pour l’occasion. Mais pour savoir ce qui vous attend, il faut venir. Je ne vais pas tout dévoiler maintenant. De mon côté, j’espère retrouver le public que j’ai rencontré la dernière fois. Retrouver cette vibe, qui était chanmé. Passer un bon moment, avoir des échanges et qu’on arrive à faire quelque chose à la hauteur de l’invitation et de la chance. La Réunion lé la, Biga lé la, la good vibe lé la.
Vous comptez rester un peu profiter de La Réunion, avant ou après le festival ?
Je vais profiter, je reste quelques jours, je vais pouvoir me balader. En plus, mon frère vient aussi jouer à La Réunion et du coup ça va être son anniversaire, donc on va fêter son anniversaire sur l’île."
Propos recueillis par Emma Hoareau